
La pandémie causée par la Covid-19, le confinement, le télétravail, les enfants à la maison et l’insécurité financière sont venus modifier le quotidien de bons nombres de couples.
Ces changements ont eu des impacts sur les relation de couple car on observe déjà, 5 mois après le début du confinement, une augmentation du nombre de projet de divorce.
Selon les pays, cette augmentation peut atteindre 50 % comme au Canada, en Chine, en Espagne ou en Russie. Une augmentation plus modérée de 15 à 25 % a été observée en France et en Belgique. Dans la province du Québec, des avocats ont observé une hausse de prêt de 50 %, tout comme les notaires qui font des divorces à l’amiable.
Ces demandes de divorce à l’amiable ou de divorce contestée concernent majoritairement de jeunes couples mariés récemment. N’oublions pas que hors période de pandémie, un mariage sur deux se termine par un divorce. Il y a aussi des personnes qui étaient séparées et qui souhaitent maintenant officialiser le tout.
Le confinement n’est pas à l’origine des demandes de divorce mais a vraisemblement accéléré les choses pour certains couples. La rupture serait intervenue certainement plus tard.
La pandémie et le confinement ont joué un effet de loupe sur les comportements des individus qui ont eu à évoluer dans un milieu en changement quasi-quotidiens au début de la pandémie.
Avant de prendre une décision de divorcer en période de pandémie, les couples devraient essayer de se réconcilier si cela est possible. Un guide permet de voir les étapes à suivre comme :
- garder une routine,
- trier les informations,
- faire le point,
- éviter la critique,
- avoir un espace,
- gérer les conflits,
- voir le beau dans les situations.
Avec la possibilité d’une deuxième vague et de possibles épisodes de reconfinement, il se peut que cette tendance d’augmentation des divorces se maintienne.
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